La vallée

Dans le creux de la vallée ardue,
Au pied de la montagne perdue ;
Là où le printemps fredonne avec joie,
L’air de la verdure qui festoie.

Là-bas, s’est épanouie ma jeunesse
Parmi les rameaux fleuris de promesses
De l’arbre feuillu des prémices de ma vie
Qui a bu en cette matinée la rosée de mon envie

Dans cette paisible nature qui s’éveille
Et qui dévoile petit à petit ses merveilles
Je longe sereinement les sentiers sinueux

De mes vingt ans éblouissants de beauté
Imprégnée par le doux souffle de vitalité
Qui a enchanté ce jour majestueux.

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Coulez, coulez précieux mots
De ma bohémienne plume affable
Telle l’eau du ruisseau
Inlassable, intarissable.

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