Sur l'air de "la prière" de francis Jammes, mis en musique par G.Brassens... puissent-ils me pardonner ces vers pastiches...



Par l’aveugle maudit ne voyant pas un brin
De la folle cambrure où vont chuter vos reins
Et par la tentation qui hante ses pensées,
Quand votre croupe semble alors apprivoisée…
Par l’amant dévoilant une verge dressée :
J’honore votre cul… Marie !

Par le manchot, hélas, ne pouvant parcourir
Cette peau délicate et si bonne à pétrir
Et par toute la fièvre au sommet de ses tempes,
Quand il s’imagine caressant vos estampes…
Par l’amant proposant une superbe hampe :
J’honore votre cul… Marie !

Par le sourd n’entendant aucun de vos soupirs
Quand il donne l’assaut à votre tendre empire
Et par la déception de l’amour silencieux,
Quant il sent que pourtant vous côtoyez les cieux…
Par l’amant possédant un honorable pieu :
J’honore votre cul… Marie !

Par le cul-de-jatte, Ô ! Quelle vie de misère
Contraint de pratiquer en pose missionnaire
Et par l’inaptitude à vous prendre en levrette,
Quand vous courbez l’échine en criant : « Je suis prête ! »…
Par l’amant se ventant d’un trente centimètres :
J’honore votre cul… Marie !

Par l’impuissant pleurant devant votre prestige
Lorsque vous trémoussez vos grâces callipyges
Et par l’humiliation échouant sur ses heures,
Quand il ne peut entrer dedans votre intérieur…
Par l’amant exhibant un phallus de splendeur :
J’honore votre cul… Marie !

Par l’éjaculateur ne pouvant assumer
Ce délicieux repas, ce délectable mets
Et par l’obligation de sortir avant l’heure,
Quand vous criez : « Encore ! » et qu’il répond : « Malheur ! »…
Par l’amant déployant la plus belle des fleurs :
J’honore votre cul… Marie !

Par l’aveugle et le sourd, le manchot, l’impuissant,
Par tous ces malheureux à jamais ignorants
De toutes les vertus ornant vos jolies fesses,
J’ose et me sacrifie ma divine maîtresse…
Car je suis l’amant, qui, avec délicatesse :
Honore votre cul… Marie !