La brume s'évacuait lentement
Laissant sa place au soleil levant.
Les oiseaux s'évertuaient de leurs chants
A donner le sourire au temps.
Brusquement certaines fleurs devinrent folles
Quand une bourrasque balaya leurs corolles.
L'abeille à butiner se fit surprendre
Et s'envola sans plus attendre.
Les bambous courbaient leurs tiges fines
Comme de vieux etres à la triste mine.
Leurs feuilles jaunies par les chaleurs
virevoltaient au gré de leurs humeurs.
De noirs nuages s'invitérent dés lors
Et obscurcirent subitement le décor.
Une lumiére jaillit du ciel
Un grondement fit trembler l'hirondelle
Qui balloter par le vent
Disparue en un éclair de temps.
Comme le bruit d'une baguette sur un tambour
La pluie claquait sur les pavés du bourg
Solidement accroché à son parapluie
Un vieil homme tentait de rentrer chez lui.
Les peupliers de leurs frénésies
S'exténuaient dans une danse de folie.
Le jour était devenu nuit
Aux douze coups de midi.
L'obscurité devint doucement clarté
Le soleil fixa ses rayons sur le champs de blé.
Les premiéres envolées de moineaux
S'échappérent des terres innondées d'eau.
Peu à peu la vie reprit son cour normal
Comme si de rien ne s'était passé d'anormal.
Les fleurs reprirent leurs couleurs estivales
Et l'hirondelle de retour ses facéties animales.
LIONEL LIGNON le 26 09 2011
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