O si blanche colombe, olympe de l'espoir,
Dans le dégénéré ciel de ma vie tu passes,
De tes ailes fendant tous les nuages noirs
Au laid milieu desquels toutes mes fleurs trépassent;
Continue de voler sur les étendues mornes,
Sur les si calmes eaux de ma vile existence;
Te suivant un beau jour, merveilleuse licorne
Viendra gambader sur ma longue déchéance;
De ses sabots divins elle m'éveillera,
En l'amour fou la foi elle me redonnera
Puis je repartirai, chevauchant sur son dos,
Vers d'autres lieux radieux où la joie nous incombe;
Et quelque chose en moi me dit que mon cadeau
Sera de t'y croiser, ô si blanche colombe.
Jean-Paul.
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Vivre ses rêves