La cité endormie.
Le poids des pierres dans la montagne
Est un mystère ;
Le poids des morts sans mouvement
Le poids des pierres, un monument
Sur des arbres couchés
Le vent me dit l’éloignement présent
Le silence nous rend proches du ciel
Et la mer tout autour brille
Je pense à très loin
En pénétrant dans ces maisons anciennes
Nous habitons soudain un autre monde.
La grotte sanctuaire
Où le soleil s’écroule
Semble flotter dans l’air
Un sourire de bougie
La paix et l’harmonie
Pour un amour secret
Depuis l’antiquité
La terre rouge
Des fresques minoennes
Semble graver les flots
Ecriture de lumière
Où s’endort la cité.
Pierre-Louis SESTIER
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