Ainsi que l'oiseau bleu aux prunelles meurtries
Par tant de vols sans fin à se mirer dans l'onde,
Je vais, souvent nanti de chimères profondes,
Parcourant les sentiers de ma douce patrie;
Je croise des toujours, aperçois des peut-être
Sans pouvoir, impuissant, perclus du mal de vivre,
Me les approprier comme un vin qui enivre,
Et fier, les conserver au tréfonds de mon être;
Mais quel est donc ce vent malsain qui me combat?
O laisse-moi goûter aux charmes du Sabbat!
Laisse mon pauvre coeur danser sur les étoiles
Et mes yeux diffuser, au travers de ton voile,
Les futures vallées qui vivront de mon feu,
Triomphant à jamais des peurs de l'oiseau bleu.
Jean-Paul.
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Vivre ses rêves