« Quand pourrais-je à nouveau vivre ? »

Vos idées trottent dans vos têtes
Vous tournez et retournez chaque mot
Et vous voilà lancé
À pianoter sur le clavier

Et moi je suis gauche et maladroite
Comme si je n’avais plus d’esprit
Je me sens devenir minuscule
Devant vos fabuleux écrits.
Je régresse, je maladresse*.

Je me réduis en menus morceaux
Je me démonte bout par bout
Comme un pauvre légo.

Seule dans ma chambre
Bien des rêves me hantent,
Que les douleurs arrêtent
Me rappelant ce que j’endure.

Et cette horrible impression
D’être un poisson rouge dans un bocal
Même pire car lui n’est pas bancal
Je tourne en rond…

Je pense à Brel chantant « Les vieux »…
Du lit à la fenêtre,
Puis du lit au fauteuil
Et puis du lit au lit.

Alors pour étouffer l’ennui
Et la peine qui me rongent
Je regarde une comédie en DVD
Qui à coup sûr, bien que je la connaisse,
M’apportera sourires et rires.

Mais quel calvaire quand l’on voudrait
Savoir bien faire et que l’effort reste vain.

J’ai trop de passion qui m’anime
Vers les ténèbres je ne veux pas partir.

Je maladresse* (néologisme)

Kaaly (écrit le 11 oct. 2011)

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