J'ai vainement cherché un échos de ta voix
J'ai cru en ton amour, mais la foi m'abandonne
J'ai longuement prié que le ciel me pardonne
D'avoir voulu brûler mes images de toi
Je me souviens encor de nos élans passés,
La douceur de ta peau, ce piège inexorable
Où mes doigts se perdaient,douceur inconcevable,
Dans tes yeux infinis, mon cœur s'était noyé.
J'allais, fragile esquif sur une mer de feu
Assoiffé de ta sève et du goût de ta bouche
Brûlant de ton amour et nos joutes farouches
Ivre de notre étreinte en un ciel orageux.
Puis soudain, vint la peur, la crainte de partir
Vers une autre aventure, une aube ultra-marine
Où malgré tout l'amour battant dans ma poitrine
J'ai laissé se briser nos rêves d'avenir.
Et puis, te revoici, et le temps s'est figé
Comme un fleuve en son cours que le barrage arrête
Et tout mes souvenirs qui tournent dans ma tête
Que sont mes devenirs, l'amour ou l'amitié ?
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Boileau