Là , nous serons amis….
Oublions cette rime
Qui s’attache à nos vers
Oublions cette note
Qui sonne de travers
Pour qu’à la nuit pâlotte
A nos cœurs on s’arrime.
Oublions donc ces pieds
Qui au jardin d’hiver
A nos cœurs amoureux
Chantaient des mots diserts
Et qu’estompant nos yeux
Soit là moucharabiés.
Oublions la lumière
Qui éclairait nos vœux
D’un amour impensable
D’espoir trop vaniteux
Et laissons donc au sable
Se former le désert.
Mais quand la poésie
S’empare de notre âme
OĂą par des mots puissants
Posés en cryptogramme
Cacher nos sentiments,
LĂ , nous serons amis.
Chibani