Il y a des jours comme ça,
Un rien me fait pleurer;
Un chef-d'oeuvre du cinéma
D'Eastwood, Loach ou Resnais;

Il y a des jours comme ça,
En écoutant chanter
Piaf, Brel, Ferré, Brassens, Lama,
Larmes vont s'écouler;

Il y a des jours comme ça,
Regardant la télé,
Emu par l'horreur d'attentats,
Mes joues vont s'inonder;

Il y a des jours comme ça,
Visitant un musée,
Devant Klimt, Dali, Picabia,
Mes cils vont se mouiller;

Il y a des jours comme ça,
Lisant à mon lever
Rimbaud, Balzac, Camus, Zola,
Mes yeux sont ruisselets;

Il y a des jours comme ça,
Sur Mozart concentré
Mais aussi Bach ou De Falla,
Je vois la pluie tomber;

Il y a des jours comme ça,
Songeant aux décédés
Qui en moi firent naître joie,
Je me vois sangloter;

Il y a des jours comme ça,
A "l'Oasis" connecté,
Sachant certains en triste état,
Je ne puis que chialer;

Il y a des jours comme ça
Et n'y veux rien changer
Car de vous dire je me dois:
J'apprécie larmoyer.

Jean-Paul.

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Vivre ses rêves