Sur les marches d’ l’autel, planqué
De tous les doutes que j’ai mangés
Gonflé de larmes et mises en bouche
Banquet d’charbon, sur la touche

J’brasse les âmes au purgatoire
Mes rêves imbibés de savon noir
Bulles d’attente, baignées de soufre
J’me noie dans un cristal d’esbroufe


Ret’nez la danse
Les éclats qui s’balancent
Les pieds pendus, décadence
Y’a un après pour l’errance ?

J’fais une boucle à mes déboires
Regardant la femme de son pourboire
Ma cravate aux ablutions
Mon plaisir frémit d’illusion

Au tourbillon d’eau parfumée
Je lâche les récits fleurés
Aux égouts les traces d’anonymes
Que j’réinvente mon patronyme.

vous ne m'êtes pas inconnu ...




c'est étrangement beau à lire.

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

http://leaviola.blogspot.com/

"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE

Une peu noir ton écris,,je retrouve un peu de Baudelaire dans tes mots

Je reviendrai le lire à la lumière...


Bienvenue et Amitiés...

Yvon

Merci à vous tous pour votre accueil chaleureux ;-)
Au plaisir de se lire!

Elisame

Un de mes plaisirs de lecture de ce matin

Amitiés

Christian

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