Le serpent de la plaine
Un jour, du siècle, la soixante neuvième année
Vit éclore sous un aigle l’œuf de la cruauté
Le mal pour se mouvoir s’établit en Satan
Elle, se mit à ramper dans le perfide serpent
Il avait sous sa main la mitraille, les canons
Afin de faire briller de faux éclats son nom
Et l’aigle sommeillait, charmé par le reptile
Qui lui promettait l’or, les palaces et les îles
Tout près d’ici le lion ouvre un œil endormi
Sous ses pattes Tsahal dans sa peau de souris
De bonheur elle joignit ses pattes qu’elle frotta
En voyant le serpent faire son peuple força
Pour lui dès lors ni joie ni soleil ni passion
Du colonel n’émane que cri et poison
Mais voici que cachée la sourit fait grise mine
C’est que l’aigle s’éveille et soulève son échine
Le rongeur frissonna, le lion de crainte s’en fut
Le serpent se figea, il était mis à nu
Mais alors le faucon resserra son étau
Et le mal disparu, ne resta que l’oiseau
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Ilies Belhadj