Combien de temps te faudra-t-il pour que tu gagnes
Sur les galets ô tant roulés de la montagne
Posés au lit d’anses abris, secret nichoir
Velours épais, si doux au pied, mousse d’espoir.

Odeur des pluies, tant de roulis et tant d’écume
Au jour transis, fermés de gris froid qui enrhume
Sur vos couleurs pastel en pleurs bleus de l’aven
L’heure passée a dessiné le temps lichen

Ancrés au tronc quelques bémols en lassitude
Tremblent encore au vent du nord de solitude
Quelle importance se battre encore ou bien céder
Laisser venir le bon moment et s’envoler

Pose donc l’or de ton pinceau temps de l’automne
Persiste encore avant l’hiver lorsque festonne
La brume bleue sur la vallée, la bruine fond
Dans un nuage d’heureux présage de soleil blond.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Un tableau bien brossé où les couleurs sont bien exposées.

GUY

j'aime beaucoup toutes ces images délicieuses e ces mots, quel délice quand on le lit à voix haute, un grand bravo,


yann

Un splendide tableau très poétique
j'ai bien aimé ma lecture

Hamid.

bonsoir Monesille. l'or de l'automne! des mots que je déguste comme l'eau d'une source! que je respire à pleins poumons!!!!

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https://www.edilivre.com/poemes-a-contresens-richard-gabrieli.html

lorsque la plume de domi se fait pinceau impressionniste
des mots, cela donne une fois de plus un bijou de poème
aux images aussi délicates que somptueuses !...

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https://orangelle-poemes.blog4ever.com/
poèmes protégés
http://www.copyrightdepot.com/rep102/00041418.htm

cheminement d'automne sur images superbes !
Une plume poète, un pinceau d'artiste...

J'aime beaucoup DOMI c'est très beau !

belle esquisse poétique

Odeur des pluies, tant de roulis et tant d’écume
Au jour transis, fermés de gris froid qui enrhume
Sur vos couleurs pastel en pleurs bleus de l’aven
L’heure passée a dessiné le temps lichen

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l'Amour rayonne quand l'Ame s'élève, citation maryjo

Magnifique poème, rempli de mots si évocateurs, tout en finesse
Bravo et merci monesille
Keraban

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J'aime la poésie qui me parle et qui chante

Lire plusieurs de mes livres : récits, roman, polar, essai, poèmes :
https://issuu.com/jardinier?utm_source=2017W29_subscribers&utm_campaign=Digest&utm_medi...

Une belle toile quadriptyque de saison!

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Merci pour ce beau et doux partage poétique
Tout un plaisir de lire et de relire cette jolie peinture de saison

Amitiés
Laura

Bravo Monesille !
je pourrais te faire le même commentaire que celui que je viens de laisser à Pampille !
je suis étourdie par ta faculté à décrire si brillamment la nature
sans doute parce que je suis bien incapable d'en dire deux mots...

pour celui-là et tous les autres
Bravo ! bravo !

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Calou

Jolie mosaïque pour une même saison, merci amie, c'est réussi!

j'aime bien voir défiler les "thons" sous ta plume.....

je crois que là Monésille nous avons gagné le droit de passer à l'hiver ces derniers jours l'automne a beaucoup trempé son pinceau pour nous brosser une aquarelle fort diluée

pampille

Ta plume a su dessiner un si beau tableau


amitiés

poesiade

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Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE
"LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE
Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre

Merci à vous pour chacun de vos commentaires qui est un rayon de soleil. et comme dit Pampille, les couleurs de l'automne ont été assez diluées ces derniers temps !

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

L'artiste n'a pas oublié sa plus belle palette pour peindre ce tableau.

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Les saisons nous inspirent, on ne peut rester insensible à leur interminable ronde comme à celle de vos vers, un tableau qui s'imprime et émeut, bien amicalement, Simon...

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http://www.simzser.com
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D’abord je ne savais pas jusqu’où faire courir le souffle
le long des vers ; alors, il s’ensuivait comme un chaos
duquel ne ressortaient que quelques mots.
Alors, j’en fus agacé :
« Ne voilà-t-il, me disais-je, que Monesille ne sait plus écrire !
Ou bien alors elle nous copie ici un vieux poème encore inachevé,
qu’elle se lamentait ( Mais Monesille dirait plutôt : dont elle se
languissait ) de voir moisir entre deux autres poèmes plus monesillés
mais plus difficiles aussi ».
Aussi ma mauvaise humeur hérissée grandissait-elle à mesure de ma
lecture ; disons plutôt : à mesure de ma non-lecture tant mon
Incompréhension croissait.
Puis…

Mais avant ce :puis… je dois vous dire que souvent je me suis étonné
de pouvoir trouver un rythme à la lecture d’ une poésie, de parvenir à la lire dans ce
que je pré-suppose être en adéquation avec les intentions et volontés de
l’auteur. Il m’arrive de me dire que ce magique des mots qui comme une
mélodie s’insinue, ne résulte en rien de l’écriture ; que chaque cerveau
en ré-assemble les éléments pour les plier à sa sensibilité,
différente, souvent très différente de celle du poète à l’initiative de ces mots
dont il ne saurait maîtriser toutes les sonorités.
Cette généralité serait sans doute à affiner, en la confrontant à quelques exemples.

Cela nous conduit donc à nouveau et tout naturellement à ce : puis …

Puis …. je ne sais pourquoi, mais peut-être est-ce :
« tremblent encore au vent du nord de solitude »
ou bien sont-ce ces « ore » et « ord » qui me sollicitèrent
plus que d’autres sonorités ; en tout cas, soudain , toute la trame
du poème avait repris une forme et les mots infiniment y coulaient,
coulaient comme chante une eau courante à nos oreilles lorsque
l’été, fort, nous rend plus attentif à sa musque.
J’ai alors recommencé ma lecture pour écouter le coulé infini à
mes oreilles des mots, encore et encore = 4 4 4 4 4 4 4 4 ….
Comme une ritournelle en place qui tourne, comme un carrousel
avec des écharpes qui s’en échappent, comme Proust quand il
décrit un tableau d’Elstir : comme, alors, on est heureux de vivre
ces instants-là tant on se sent vivant et en subtile relation avec
le déroulé des temps.
«
Combien de temps
te faudra-t-il
pour que tu gagnes
Sur les galets
ô tant roulés
de la montagne
Posés au lit
d’anses abris,
secret nichoir
Velours épais,
si doux au pied,
mousse d’espoir. » Ceci dit aussi :
«
Combien de temps te faudra-t-il pour que tu gagnes Sur les galets ô tant roulés de la montagne
Posés au lit d’anses abris, secret nichoir Velours épais, si doux au pied, mousse d’espoir. »
Car une fois le fil tenu du rythme tout devient possible,
du halètement des quatre pieds à la longue tenue d’un alexandrin,
la séduction se peut et seule l’humeur fait préférer alors la durée du souffle.

L’humeur, ainsi donc j’y reviens car plus que nous n’osons nous l’avouer,
Fortement elle joue sur nos emportements et sur nos refus aussi.
Aussi Monesille, je vous dois ici :
_ tout d’abord des excuses pour avoir lu, en première lecture, votre poésie
avec …humeur ; cela m’apprendra l’humilité mais aussi à faire confiance, plus.
_ et des remerciements aussi car la lecture réussie de votre poème m’a permis
d’éclairer ma journée , bien avare de lumière s’il en est.

Un automne qui a démarré aux couleurs de l'été, même devenu flamboyant et tout de roux vêtu, comme il se doit mais un automne qui, maintenant, nous joue son "lamento de novembre" et semble s'y complaire ...beaucoup trop s'y complaire...

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Cette pluie qui ne cesse pas finit par miner le moral, merci de vos sourires qui réchauffent mon coeur.

Claude c'est bien la première fois que je vois un commentaire plus long qu'un poème et je te remercie de ta lecture attentive.

Isis, ma compatriote, la pluie je suppose est de ton côté aussi.

Gros bisous à tous.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Quel plaisir, Monesille, à lire et regarder la mise en page d'un aussi joli texte..

Le soleil blond - dernier présage - me ravit !

Très bonne soirée & amitiés.

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)