Toi qui cachais tes chaînes et qui taisais tes larmes...
Toi qui cachais tes chaînes et qui taisais tes larmes...
Ô Femme tu pris homme
Mais tu perdis l'amour,
Tu crus à son royaume
Mais tu n'y vis pas jour
Et plongée dans sa nuit,
Enlisée jusqu'au cou,
Tu perdis ta famille
Prisonnière d'un fou...
Ô Femme tu perdis
La parole et l'écoute
Tu perdis tes envies
Accumulant déroutes
Autres chemins tracés
Que ceux dont tu rêvais
Les fleurs étaient fanées
Et leurs parfums manquaient...
Ô Femme tu devins
Invisible et muette
Plongée dans ton chagrin
Tombée aux oubliettes
Le malin avait su
Masquer son apparence
Les autres t'avaient vue
Ignorant tes souffrances...
Ô Femme tu mis fin
A ta triste existence
Quand isolée des tiens
Tu compris ta sentence
Quoique dorées tes chaines
N'avaient nulle richesse
Elles saignaient tes veines
Et forgeaient ta détresse...
Ô Femme ton silence
Etouffera nos larmes
Et notre indifférence
Etouffera ce drame!
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !