Pauvre vieillard que nul ne voit,
Dis, qu'as-tu fait de ta jeunesse?
Qu'as-tu fait des nobles caresses
Pour n'être plus qu'un corps sans voix?

As-tu aimé au moins quelqu'un?
Ton amour as-tu dispensé?
Non! rien qu'à toi tu n'as pensé;
Loin des lois de tout un chacun.

Les lois du coeur, les lois de l'âme,
Tu ne les as pas observées!
Peut-être étais-tu réservé,

Timide, gauche, je te blâme
Pas tant de n'avoir pas choyé
Que de n'avoir pas essayé.

Jean-Paul.

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Vivre ses rêves