Novembre était d’été et mon cœur de Toussaint
Novembre était d’été et mon cœur de Toussaint,
Je marchais orpheline et me tenais la main.
Soudain, le ciel s’ouvrit d’un orage orangé
Sa beauté déchirante en ivresse chamarrée.
On eut dit un palais de cent mille festins,
Les nuages cornaline, un soleil de satin.
Je courais Ă©perdue, comme un ange sans ailes,
Essayant de beauté garder toutes dentelles.
Et devant l’éventail tout perlé de rubis,
Chaque goutte du soir comme baume Ă ma vie,
Je pleurais, je riais, toute ciel Ă mon tour,
Espérant moi aussi me parer de ces feux,
Et un jour, quand viendra un grand prince amoureux,
Me vĂŞtir de la robe aux couleurs des toujours.
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Lou, aux nuits rossignol...