Je distingue en la nef du passé
Des images échappées de l'oubli,
Rosaces d'une chapelle d'illusions
Jaillies du silence de la nuit.
Au son d'accords intemporels
Cherchant la lumière originelle,
Je suis le mouvement ascendant
Qui fuit l'abîme où je péris.
Je regarde les traces du passé
Rescapées du feu et des cendres,
Volutes de flammes où mon rêve gît,
Mirages qui m'ont ensorcelée.
Je cède à l'appel de la vie
Tel un bateau ivre d'espace.
Hasard ou destin ? Ombre ou clarté ?
Je guette l'aube tant espérée.
Galia
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.