Molly Malone dansait ce soir là
Et la pluie giflait les fenêtres
Vive et bruyante sur ses sabots de bois
Molly Malone avait vingt ans peut-être

L’air était lourd et les rires étaient gras
Molly Malone n’était pas fière
Ses bas rayés sous sa jupe en gros drap
Marquaient le pas de sa danse légère

Molly Malone tournait ce soir là
Le ventre vide et la tête en arrière
Pour oublier qu’elle n’aurait pas
La vie honnête loin de la misère

Elle partit, seule, il pleuvait déjà
Ah ! Qu’elle est triste l’histoire d’Irlande
Et les rues noires de la vie ici-bas
Ont un bruit sourd qui sied aux légendes.

Molly Malone prit froid ce soir là
La fièvre allumant ses yeux verts
Molly Malone que je n’oublierai pas
Danse toujours en criant ses praires.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

superbe poème!
j'ai beaucoup aimé

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magnifique! j'ai adoré lire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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https://www.edilivre.com/poemes-a-contresens-richard-gabrieli.html

Comme c'est beau, Monesille, je la vois danser, Molly Malone, et je suis emportée par cette musique endiablée..

Très belle inspiration, un plaisir de lecture !

Amitiés.

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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)

Magnifique poèmeerci de nous le faire partager.
Amitiés.

Bonsoir Monesille,

merci pour ce beau poème qui m'a donné envie de rechercher qui était cette Molly Malone... ce qui fait que ce soir j'ai la sensation d'être un tout petit peu plus intelligent.



Amitiés

Christian

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Parfum de légende et de voyage, j'aime beaucoup !

c'est ton côté Pull qui ressort chez toi aussi.... tu nous tricotes des vers à toi , un "peu..b" (en français dans le texte) triste; mais pas de quoi nous mettre en bière quand même!
j'ai esquissé quelques pas (avec la tête) seulement

Ah! le charme de l'Irlande, ses Landes ses greens, ses côtes, son gazon, son rugby et ses films
Bisous