Un oiseau glisse sous la couette mâtine
Le pendule des roseaux oscille entre
Les mains moites des éoliennes
Kamikazes
Des nuages vagabonds paissent sur les eaux claires
Du lac
J’en compte sept
Les enfants patinent en grappe entrant dans la ronde
Roussâtre des cerfs-volants
Le temps suspend ses arrêtes
Attendant les congères vanillées
Du nord
Un pêcheur exhibe une truite arc-en-ciel
Elle doit faire dans les trois kilos
Je marche serein
Le cri des oursins sous mes pieds
Le châtaigner fait le fier à bras
Je suis confus
Des oies perchistes troublent
Mon émoi
Taillant la bavette avec sieur le
Canard de barbarie
Un vicieux au nez bossu
Méfiant
J’esquisse un semblant d’intérêt au négoce
Et fait mine de partir
Viens mon enfant
Viens dans mes bras
Maman carrousel
Nous attend sous le toit de chaume
Les crêpes ont-elles mal aussi quand
Elles tombent ?
Non mon enfant maman te dira
Allez viens près de papa.

ça, j'aime beaucoup, mis à part les oursins, dans un lac??????

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https://www.edilivre.com/poemes-a-contresens-richard-gabrieli.html

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C"est imagé les oursins , sont en fait les châtaignes.
Merci pour vos commentaires

une belle lecture, de belles images :!!

Un très Beau poème

Amitiés

Christian

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j'aime beaucoup!
mes amitiés !
yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Bonjour Bolderire, une belle promenade derrière ta jolie plume.
Mon amitié.

Capricorne