Le brouillard impudique à l’aube nous effleure
Et embrasse nos joues timides et malades
Semblant nous inviter à consoler nos pleurs
Dans nos lits esseulés et nos rêves nomades
Au réveil impoli, la brume matinale
Agit comme un remède à la monotonie
Sous nos paupières lourdes une ardeur estivale
Guérit soudainement nos vieilles insomnies
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Un poème d'une grande beauté que j'ai beaucoup aimé lire.
Bravo et merci,serle!
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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!
Driss