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O temple merveilleux qui nous donnait du sens
Ton abri paternel se fend de toute part.
La foi des orgueilleux a proclamé le cens
Et jeté l’Eternel par dessus le rempart.

Docteur, toi le savant, fouille donc ton grimoire,
Pour trouver le remède et guérir leurs chaleurs.
Passe leur ce savon qui baissera leur gloire,
Et fais comme Archimède émerger leurs douleurs.

Certains sur des chemins, méconnus à nos yeux,
Ont chargé leur bagage en cailloux ramassés.
Aujourd’hui et demain, en étant ennuyeux,
Ils donnent en partage un parcours ressassé.

Et toi, mon bel ami, que fais-tu en ce lieu ?
As-tu quelque relent d’une vie chahutée,
Ou bien as-tu admis que ce nouveau milieu
Est plus étincelant avec ses culbutées ?

Le bonheur de l’humour rend le sort moins pénible
Et soigne le malade avec fort peu de mots.
Un petit calembour peut atteindre la cible
Et vendre sa salade aux chalands et badauds

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