Plume de soie Inscrit le: 3/11/2011 De: |
Ixu Ixu mon ami le ciel est une pelure une crevée pelure! une orange décalottée qui bruine sous l’œil Ixu mon ami la pluie cessera t'elle sous les cithares d'automne et l'enfance du vent ces foutues banalités polinisantes Ixu tu te rappelles l'atome réunissait sa fougue et nos verges impures matelassaient la plaine nous nous rependîmes sans repentance Ixu l’asile s'offrait en plainte sous les gémissement écartelés de la foudre Ixu mon ami le ciel est une pelure sanguine une put*** d'oraison funèbre là , au troisième sous-sol, les accords chevillés aux tibias la blanc de l'os et sa note gravitante sa densité vous me direz, permettez! Ixu mon ami nous nous débattîmes dans un bocal sillonnant la poche d"un passant une trouée égarée une crevure d'apostrophe languissante l'hiatus temporel Ixu tu te souviens! le troisième acte ne s'égara point
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L'enroulement du sushi
de vertèbres collines la visière s’effaça au vent elle calcula la distance, la probable intempérie et nous vîmes sans entrefaite l'ossature du cabillaud le matheux théorème qui permettra aux mains nippones la rotation aisées le calcul biliaire de la densité des peaux et des sources non semées vous direz... alors, du gras des foies à vingt milles lieues, naitra l'enfant roi si bassement ivre que les pleurs citadins n'y pourront je pourfendrais le gras anonyme, l'indicible béance entre les fractales des mains semées à quatre temps, aux quatre vents, il dira la valse se fera rivière montante aux chasubles dogmes et de la sueur empierrées se fera l'hématome ixu mon ami ton corps est malade il roule sa plainte l'enfant roi est une farce, un crayon dans un canyon mystifiant l'indigence sois fort Ixu, il n'est rien qu'un luxe qu'un mirage pour les soiffards Ixu, étanche tes veines dans les saignées, dans l'enroulement du sushi adieu Ixu mon poisson libre
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