J’aurais aimé la Rome antique,
Etre consul, gladiateur
Ou écrivain, grand romantique
Plus simplement médiateur.

Voici quatrains aux rimes riches
Et ce n’est pas un accident,
Je n’aime pas les viles triches
De l’orient ou d’occident.

Ainsi l’on peut faire fortune
Avec des vers comme chanson
Qui ne vous coûtent pas de thune,
Servis par votre échanson.

Car je veux vous donner à boire
Ce que l’esprit vient me souffler
Et je voudrais que nul déboire
Ne viennent vos cœurs, boursoufler

En vous offrant une suette
A lecture d’un vers rimé
Par une rime désuète
Qui le rend bien mal arrimé.

Et tout cela c’est pour vous dire
Qu’en poésie il faut jouer
Avec ce qui peut s’ouï-dire
Que l’écho ne peut déjouer.

Voici donc belle rutilance
Pour vous aider à composer
De jolis vers sans pétulance
Risquant de les décomposer.

J’écris, j’écris, exubérance,
Pour ma grande satisfaction
Et je vous dis mon espérance
Sans nul esprit de réfaction.

Capricorne, le 10/12/2011