Au crépuscule de ma vie
S'immisce en moi la symphonie
Me rappelant les jours enfuis
De sa troublante mélodie
Alors telle une maladie
Colonisant tous mes replis
S'éprend de moi la nostalgie
Demoiselle aux bien ternes nuits
Mon existence fut un fruit
Dont je n'ai malheur point cueilli
Tous les parfums au coeur enfouis
Ni toutes les perles de pluie
Maintenant que les anges gris
De leur si dévorante envie
Emplissent mes yeux alanguis
Au jour de mon ultime cri
Le besoin de renaître et puis
D'oublier mes regrets aussi
Toutes mes pensées envahit
Et me transporte au paradis.

Jean-Paul.

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Vivre ses rêves