Plume de satin Inscrit le: 8/8/2011 De: |
Souvenirs indélébiles... Bonne année 2012 Nous voici tous sous ce ciel, sur ce quai ; l’un devant l’autre comme les tombes dans un cimetière, n’étions pas réellement là -bas, là bas au cimetière?! Certains visages, comme des fleurs me semblaient flétris, d’autres accrochaient à leurs lèvres un sourire trompeur, certains laissaient apparaître ces cicatrices, empreintes d’un temps sinistre ; quelques uns avaient cette mine, une mine soucieuse, hirsute qui s’accordait naturellement à cet air, d’autres je les comparais à des ombres errantes, des fantômes enveloppés de vieux habits, qui marmonnent des propos incohérents, et d’autres se tenaient à la marge du temps, à la marge du monde… Tristesse, désespoir, mort, échec, lassitude, fatigue, blessure, cicatrice, cruauté, cauchemar, noirceur, désolation, deuil, douleur, désespérance, amertume, angoisse, mélancolie, malheur, maussaderie ; voilà la scène qui se déroulait, les effigies qui se succédaient, qui se défilaient sous mon regard, qui valsaient avec les aiguilles de ma montre. Je m’apprêtais à fermer les yeux pour ne plus assister à cette horrible comédie au moment où un rayon de soleil surgit, perce et essuie tendrement les pleurs du ciel. Comme pour m’indiquer, me monter du doigt ce petit garçon derrière moi, qui tenait la main de sa maman si amoureusement, avec l’espoir qui jaillissait des yeux, qui coulait comme une eau limpide d’une fontaine. Cette plante qui dans ce pot marron poussait, cet oiseau qui chantait au dessus de nos têtes l’hymne de la nature. C’était la toile du seigneur qui incarnait l’amour, l’espérance, la vie. Le train arriva, je le pris avec tout le monde, avec eux, avec vous, toute pleine d’espoir, laissant derrière les vieux bagages, les regrets, les cendres, loin, bien loin derrière…
Que la tristesse nous soit souvenir Que la joie soit l’aube de notre avenir Que la haine et l’aigreur s’égarent, se diluent Que de l’amour nous soyons les fameux élus Que le royaume du désespoir s’effondre Qu’à sa place celui de l’espoir se fonde Que l’échec ne figure plus sur nos annales Que la réussite nous soit commensale Que toutes ces guerres, ces conflits s’achèvent Puissions vivre en paix, fils d’Adam et Eve Que l’indifférence cesse, nous sommes de même nature Soyons égaux : Toi, moi ; ce qui change n’est que l’allure Laissons nos regrets, nos cendres Pour ne pas les étendre Tenons-nous la main, Avançons sur ce chemin Que la paix, le calme, la sérénité, Le bien être, la béatitude, la prospérité Que l’harmonie, la félicité, l’allégresse, L’amour, l’amitié, la tendresse Nous serrent, nous étouffent Jusqu’à en perdre le souffle Voilà , mes souhaits pour ce nouvel embarquement S. Farah, amicalement (^_^)
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