Comme ce jour fut doux ! De vous revoir enfin
Je m’en faisais Noël, avec juste un soupçon
De ce remords inquiet battant au diapason
D’un cœur mis au secret en ce radieux matin.
Â
Pour vous plaire avais mis jupe en voile léger
Qui laissait deviner, aux rayons de soleil,
Ce qu’encor je cachais à vos sens en éveil
Que je sentis frémir à peine vous toucher.
Â
Sous les tilleuls du parc nous étions enlacés
A l’abri des regards, du moins le croyions-nous,
Votre main s’est glissée, coquine, à mes genoux
Et avons savouré notre premier baiser.
Â
Je dois vous confesser ce frisson de plaisir
Qui parcourut ma peau, mais vous vous en doutiez
Puisque je crus sentir l’émoi vous habiter,
Ne pouvant me cacher l’inavoué désir.
Â
Le temps nous a manqué, ou était-ce trop tôt
Pour se laisser aller à cet appel pressant ?
Je rêve d’être à vous et je crois qu’en l’instant
Mon cœur est aussi pris que mon corps est brûlot.
Galia
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.