Plume d'argent Inscrit le: 5/8/2010 De: |
Nourris-toi du souffle fort du «Lâcher-Prise » Nourris-toi du souffle fort du «Lâcher-Prise »
Les peaux mortes enfants de mes mots saignent, S’effeuillent au gré de tes flots réparés. Il y a tant de marées, de jusants bus, De sable de nous aux galets de la vie, Fauves chrysalides moulées à vif Sur les rivages passés d’algues brunes. Les rochers, granités du feu présent, Livrent aux solitaires leurs poids d’absence, Rivage abrité, calanque secrète, Respect de nos « Chacuns » évoluant.
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Les profils mous des lettres oubliées, Miroirs d’opalescence révélée, Se superposant aux images floues Des pages anciennes tournées sans l’autre, Diffusent au mistral soufflant tempête Le temps qui passe et le temps qui délace, Le temps qui sasse et le temps qui trépasse, L’étang salin de nos larmes séchées, Martèlement sourd des doigts qui se cherchent, « Nourrissement » frais des cœurs qui se trouvent.
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Caresses du regard, souffle en abandon, Cadeau souvenir, La photo se livre A l’abandon suprême du vivant, A la main sûre, confiant à l’esprit Le rôle créateur de chaleur humaine. Un présent né de tout un passé fou, De tant d’avoir été, de jour, de nuit… Vois ! Je perçois cette nudité d’âme, Souffrante, adolescente, perdue, Si vaincue et tellement victorieuse.
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Tu es cette athlète de la vraie vie, Tu donnes tant et ne reprends jamais. Pour peu qu’un jour sans nuit, sans étoile, La colère l’emporte face à toi, Tend à disparaître ta foi en toi, Trempe les lèvres de l’esprit d’éveil A la coupe où dort l’art du « lâcher-prise », Nourris-toi du souffle fort des ses vagues, Elles renforcent la puissance du cœur, Et l’abandon crée les pas en avant.
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Yann
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