Ma montagne que je sent loin de moi,
En mon fort intérieur, appelle inquiétée,
Voulant savoir, si encore elle m’émoi,
Depuis tout le temps que je l'ai laissé.
Les ruisseaux, les cours d'eau qui jaillissent,
Toutes régulières ses courbes en harmonie,
Toute sa végétation qui bruisse,
Manquent à l'équilibre de ma vie.
Premiers rayons et chantent sizerins,
La rosée leur offrant de l'eau propre.
A l'aurore dévoile son écrin,
Et toute la puissance qu'elle m'offre.
Se réveille la nature assoupie,
La brume tout en bas de la vallée,
Écrasée, sillonnant le fond de son lit,
Donne l'impression d'une voie lactée.
Le chant si particulier des corbeaux,
Sur ses belles falaises raisonne,
Et le vent qui descendant du plateau,
L'emporte et ensemble fusionnent.
En haut sur la cime des noisetiers,
Sortent des écureuils curieux.
Dés que je commence à jardiner,
Ils observent d'un air insoucieux.
Après le travail de ma terre,
Des légumes qui font ma fierté,
Je bois de cette eau claire,
Seine et toute emplie de puretés.
( A suivre )
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Citation :
Si fortune m'est contraire, espérance me soutient...