Dans tes bras j’ai vogué aux douceurs de Cythère
Le désir de l’amour commençait à te plaire
Tu mouillais près de moi ta chaloupe et tes lèvres
S’imbibaient d’un plaisir de chaleur et de fièvre
Jusqu’au fond du mystère où naissent toutes choses
Arlequin dans son bal lentement l’air morose
Pénétrait de ses doigts la voie d’un estuaire
Un flou voluptueux s’enflammait dans tes yeux
Et l’Art d’Aimer délicieusement harmonieux
Glissait, vibrait en un vertige merveilleux.
Pierre-Louis SESTIER
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