Hommage à Baudelaire.
Avec ton regard de sirène
Tes lèvres, douces magiciennes
Je voudrais caresser tes bas
Pour remonter ici et lÃ
Contre ta cuisse en vif argent
Et rendre l’âme et la justice
A ceux qui, un jour en t’aimant
T’ont rendu la peau aussi lisse
Que celle d’un joli serpent
N’est-il vrai que de sa cadence
Il nous fait entrer dans la danse
Dans l’amour il offre la transe
Qui convient si bien à ceux-lÃ
Sans savoir et dire pourquoi
J’en reviens toujours à tes bras
Tes hanches de mûre saison
Que désirent la mer, le limon
Nos désirs vivent d’abandon
Mais pourquoi au bout d’un bâton ?
Pierre-Louis SESTIER
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