Les pas s’épuisent vont errant
Le souffle au vent donne son chant
Il est sans doute autre soleil
Que celui qui nous émerveille
Avec l’anneau de la lumière
Avec l’ondulation du ciel
La force des marées lointaines
Le cercle infini des étoiles
Et celui du creux de la terre
Epouse-moi en temps présent
Etend mon cœur jusqu’au couchant
Etire mon âme au levant
Pour le seul espoir d’une tombe
Où gît l’amour toujours vivant
Son souffle au vent rendant son chant.
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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")