Aussi sensuelle que l’Arabie fertile
Qui donne libre cours à tant d’extravagances
Pareille à des statues qui s’offrent à la vue
Sans pudeur retenue, en vague nonchalance
Elle m’invitait sur sa couche moelleuse
Consumant le désir dans ses élancements
Qui brûlent de plaisir et de parfum mystique
La pourpre de Sidon et des coussins superbes
Donnent à ses lèvres tièdes un goût d’imaginaire.
Pierre-Louis SESTIER
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