Au fond de moi-même ai-je perdu mon quatrain !
Dans le moulin où j’entends couler le bon grain
Sous les craquements de ma belle plume enfarinée
Près de la mer rythmée au fil de mes vers déchainés
Quand les ailes tournent à vive allure dans le vent
Sifflent des sonnets à la couleur d’un soleil levant
Sur la colline domine l’univers d’un poète rêveur
Quand il écrit ces quelques alexandrins charmeurs
Au-delà de cette lumière pénétrant dans son âme
Sur la prose où des roses fraîches s’enflamment
Quelques mouettes déchirent le silence de l’espoir
Pour découvrir un amour dans les poésies d’un soir
Lorsque le crépuscule couvre de mille baisers le soleil
Raisonne la mélodie d’un meunier dans ses merveilles
De ses écritures blanchies par les encres de la farine
Où je reconnais les talents cachés de cet artiste qui dîne
Alain JANOCHA
Copyright 2012, diffusion, enregistrement ou exploitation d’informations nominatives interdites
Le moulin de Turner... " J'ai perdu mon poème dans les ailes de mon moulin-Meldois"