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Lumière
Et bénie fut la graine qui d'amour l'a soufflée l'absolu
Cet être sans l'être si lumière ne l'eut envahi
A l'au delà gisait là l'ombre de ses poussières
L'enviait l'âme aux racines de feu si fière
L'âme à larme fragile et se sculpta le sort
Et prit forme le vide et la pensée accosta le port
De pureté,de lumière ces êtres là et pourtant
A l'autre bout des voies retentit l'aube naissant
Dans le sable et la pierre,dans la brise et le vent
Le cri intarissable d'hier, de rive en rive le porte le temps
Furent gravés d'une prière même le marbre et le fer.
Cloitrée dans la roche Même l'eau eut son rayon de lumière
Et fourmis ou colombes sans la moindre insolence
Reçurent leurs espérances et firent leurs chemins
Et dans les traces et les pas leur écho d'innocence
Même à l'abri des sens en perles se moule la rosée du matin
A ses propres appâts et dans ses leurres s'enferma le regard
Dans les formes et l'aura loin du fond il fixa l'étendard
A l'impureté malade de l'acte en mascarade et vide de conscience
A l'âme en dérive fut scellée une missive à l'encre de souffrance
A l'orée des limites à frôler le néant
A croiser les parallèles se tuera la raison
Tout est lumière le sait même le ver
Et pourquoi donc cette matière
Qui fut noble et si fière
A l'ombre vaniteuse perdit sa lumière?
Rien n'est et ne fut l'être que moulé dans l'amour
Et l'on court,parcourt encore,les pas lourds égarés
Mendiant nos destins que l'on voudrait à nos mesures
Et gît là cette lumière que l'âme cherche désespérée..
Et l'on court et concourt sans armes légales
Et l'on tue l'espoir et l'on aiguise le métal
Et s'effrite le songe et s'étale le monsenge
Se tamise la lumière et l'amour essentiel se ronge..
l'Invisible aux mortels et dans l'abysse du noir
Le voit l'éternel de son pur absolu et noble savoir
Il est à l'âme ce que l'eau est à la source de la vie
Il est l'être et le beau du paraitre en nous serti
Mais au cime des vagues se percha l'écume en Démosthène
Tuant le verbe à coup de ruse à coup de haine..
Mais la feuille et l'arbre ,l'eau et le marbre
Et le silence se recueillent et s'ouvrent à la lumière
A l'aube ou la nuit et le jour s'évanouit bercé d'une prière
Au culmen des dunes les 'aura' enivrées hument le sable
S'effacera le tout et la terre joindra ses bouts
Tel un livre le ciel comme une feuille que l'on plie
Se figera le temps dans les yeux jusqu'à l'âme en remous
Et tout de lumière dans la pure rivière sera reparti..
Mais l'écho circule,ses paroles en résonnance
Les chante le moineau même l'herbe et les roses
Et la brise et la rosée les diffuse en fragrance
Et vague à l'âme s'échouent et dans le coeur éclosent
Et Lumière..lumière appelle à l'amour
Cet écho éternel en compte à rebours
Seraient vaines des larmes même fragiles.
Si devait l'eau un jour quitter l'argile.
Redani...
Retouche d'image et présentation Jean Barbier (Merci).