Sur les montagnes, toujours hautes
De l’Atlas, fières, au ciel arc boutées
Aux cimes blanches et verdoyantes,
Trônent majestueuses mes belles cédraies
Plantes aromatiques et rares essences
Thuya, cèdre, genévrier et autres résineux
Embaument son air pur, sec et vivifiant
D’un souffle doux aux fragrances ambrées
Que couvre à longueur des soirs d été
Un horizon pur, bleu satin velouté
Des cimes vertes ou se pose allégrement,
Au crépuscule d’un feu diffus et vermeil
Aigle royal, milan, faucon, grillons
Lépidoptères, cigales et jolis papillons
En quête de repos ou de paisible sommeil
A passer la nuit, au sein doux de mère nature
En harmonie de chants nocturnes et douce veillée
Sur des branches, avenantes, odorantes
Qui valsent au rythme d’une fraiche brise
D’où pendent ramées sur plans d’eau
Garnis d’étoiles scintillantes, au loin filantes
Du bleu argentés aux reflets clair de lune
Sur une eau dansante, jusqu’à l’aube matinale
Quand faune et flore se réveillent pour saluer
Qui par sauts qui par gazouillis le lever
Du roi soleil que précède ses rais dorés.

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