Plume d'or Inscrit le: 9/5/2007 De: ALGERIE |
VOYAGE AVEC MOI... (en Algérie) Ferme ta paume sur la mienne, chérie, et suis-moi ! Sus à l’aventure ! Voyageons, insouciants, vers la beauté et la joie Et la pure nature !
Regarde « Alger » s’épanouir, derrière son teint gris, Blanche et magnifique Et entends les muezzins et les Hommes qui prient Dans « Notre-Dame d’Afrique » !
La mer azurée que surplombent les ruines A « Tipaza », la romaine, Nous invite à nager parmi les bancs de sardines Sous le regard de « la Chrétienne »
Et les cimes enneigées de « Chréa » nous proposent Des balades idylliques Et je te cueillerai à « Blida » un bouquet de roses Et des oranges à « Boufarik »
On suivra les vieilles dames sur les sentiers de chèvres De la fière « Kabylie » Et sous l’ombre des oliviers, tu liras sur mes lèvres « Je t’aime à la folie. »
De nos souffrances passées, débarrassons-nous Dans le vide profond Des précipices de « Constantine », puis, en fous Dansons sur ses ponts !
C’est la fête des fraises ! « Skikda » nous promet Joie et délices Ainsi que des plages féeriques et des soirées Sous un magnifique solstice
Et si la soif harcèle, la nue aux genoux joints A « Sétif, le Haut » De sa fontaine jaillissante, ne nous refusera point La fraîcheur de son eau
Aux sources chaudes de « Guelma », écoutons, L’herbe sous les pieds, La légende de ces pierres debout comme étant Des âmes pétrifiées !
Sa voisine « Annaba » exhibe sa robe estivale Et sur son sable doré, Allongeons nos corps et comptons les étoiles Jusqu’à nous chavirer !
Puis, à « Batna », méditons devant les ruines de « Timgad » Sur les temps de bravoure Là , je te chanterais des vers sous l’ombre d’une arcade Ainsi qu’un troubadour
Les cèdres du « Chélia » et les pins des « Aurès » Berceront nos cœurs Ainsi que les verts pâturages où des bêtes paissent Paisibles parmi les fleurs
Reposons nous à « Tébessa » dans la fraicheur des jardins De « El Hammamet » Et sous l’ombre des grenadiers, un narghilé à la main Savourons des brochettes
Traquons à « Tamanrasset » les mirages en suivant Les pas des Hommes bleus Et du sommet du « Hoggar », enfourchons les vents Dans leur rythme houleux
« Bechar » nous accueille par de mielleuses dattes A l’oasis de « Taghit » Où les palmiers enlacés et le coucher écarlate Au repos, nous invitent
Du sommet « Tessala », nous crierons notre amour Sur « Sidi-Bel-Abbès » L’écho du « Petit Paris » nous répond en retour : « À bas la tristesse ! »
Sur le front de mer d’ « Oran », jovials, marchons En suivant les navires En tissant des histoires et fredonnant des chants Que la joie nous inspire
Puis, sur l’air andalou, volons au-dessus de « Tlemcen » Sur un tapis mauresque Et sur le sommet « Lalla Setti » jouons des scènes Des ères chevaleresques
Et quand, aux saints, l’envie de dire merci Nous accapare, Alors, à « Mostaganem », nous irons. C’est ici Qu’est née notre histoire !
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