Je laisse mes pensées errer dans mes souvenirs
Mais c’est comme si avant toi, je n’est point vécu
Vainement, je me débats pour les ressentir
Ou revivre ce temps où je me voyais intrus

Mais je vois les champs de mes espoirs, fleurir
Arrosés par l’amour et je les sens repus
Ronces et épines, je les vois mourir
Et je réentends ce chant qui longtemps s’est tut

Ta douceur est élixir de paix, et ta voix
Est une berceuse pour moi, l’éternel enfant.
Ma vie je la renie si à côté de moi

Je ne sens ta présence que du plus profond
De mon cœur ressuscité, je dis sans détour :
« Ô ma chère épouse ! Je t’aime pour toujours. »