Tel Qaïs...
Il courut derrière elle,
Comme le vent de Chergui.
Fouilla dune après dune,
Tous les ergs du désert.
Tel Qaïs, malheureux fou,
Poète errant des sables.
La cause de sa tendre folie,
Était la magie d’un regard fatal
De l'une des plus belles gazelles
De la vaste et lointaine Arabie.
Chaque clin d'œil de Leïla,
Décochait une flèche mortelle.
Chaque dire ou sourire d’elle
Inondait son âme de Bonheur
Chaque éloignement, un soupir
Attisait feu et doutes dans son cœur
Chaque brise ou souffle matinal
Semblait lui porter son odeur
Chaque aube, ou lever du soleil
Semblait trainer dans ses rais
De sa beauté un peu d'elle
Chaque oryx, chaque gazelle
La noirceur de leurs yeux la lui rappelle
Chacune de leur délicate beauté
Semblent avoir emprunté
Un peu de sa finesse gracieuse.
Mon Dieu, les cœurs bons,
Sont le meilleur de tes dons
De nature ils sont faibles et fidèles
Fragiles, sensibles et émotionnels.
L'amour vrai, peut les tuer ou les avilir,
Comme il peut les raviver et les ennoblir.
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