Par le sentier qui court au milieu de ce bois,
Fleuve de terre et de désir,
Dans un monde inconnu, exclu de toutes lois,
L'on pénètre avec grand plaisir;
Celle que l'on y croise alors: la liberté,
Mère de nombre d'utopies,
S'y promène gaiement; enivrante beauté
Exaltant les songes tapis
Au coeur de tous ceux qui souhaitent la goûter
Avec passion et frénésie,
Avant de n'être plus que pantins hébétés
Voguant sur des mers d'amnésie;
Amnésie qu'il leur faut éloigner au plus vite
Du firmament de leurs esprits
Pour n'oublier jamais qu'étant libre on lévite
Autour de sensations sans prix.
Jean-Paul.
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Vivre ses rêves