Plume d'or Inscrit le: 9/5/2007 De: ALGERIE |
QUAND TU PARS… Quand tu pars ou même quand ton esprit S'en va chercher quelques rêves lointains, Mon cœur, par ton souffle tendre, épris Privé de lumière, se serre puis s'éteint Tu emmènes avec toi ma joie de vivre Que la lune répugne mon firmament Et l'océan de ma vie se couvre de givre Et des abysses remontent mille tourments Mes pensées deviennent vaines, ridicules Mes rêves, des mirages haïssables Et seul, je me sens un navire qui bascule Dans la léthargie profonde et implacable Sans toi, mes sens s'agitent et languissent Ton retour à mes bras, ma bien-aimée ! Semblant détachés de mon emprise, Ils traquent ton feu qui les animait Je le sais, tu reviendras plus belle encore Ecourter la nuit d’un brusque réveil Et moi, je serais l’oiseau à l'affut de l'aurore Pour chanter son manque fou au soleil
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