Douce fiévre...
Au rappel de ta sublime image
Qui me revient de très loin
Troublante, touchante
Comme un joyeux refrain
Comme une pensée mouvante,
Qui me traverse fébrilement
Telle une douce fièvre de nostalgie
Vient alors le souvenir en traitre
Remuer sa fine dague sadiquement
Dans cette plaie au cœur saignant
Au grand jour et à découvert
Comme si je n’avais pas de ciel
Ni le vaste bleu de son azur
Le rêve, autour de moi fait
Un silencieux désert, si torride
Comme si je n’avais pas de mer
Ni le doux roulis de ses vagues
Ton ombre se faufile dans mon être
Comme un souffle furtif
M’enveloppe ton envahissant souvenir
Comme si tu tendais tes mains
De derrière le crépuscule
Pour dérober mon soleil
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