Aux heures basses,
L’instant où plisse le soleil
Descend une nouvelle lumière nocturne,
J’accroche mes yeux sur l’horizon diffus.
Tu viens avec paresse,
Habillée de ta robe de caresses.
Ton parfum d’iode effluves marines,
Embaume l’orange bleu narine
De mes papilles en liesses,
Mon âme t’appelle sans cesse.
Le temps propice aux fantômes,
Incline son grain invisible atome
Sur ma peau frémissante.
L’eau des larmes jaillissante
Impose son encre indolore
Sur mon teint incolore.
Tu soupires ange noir du soir,
Enlacée d’un blé illusoire
Halée de la blondeur enfantine
Tatouée de la magie d’une comptine,
Je flotte en rotation gravitationnelle
Autour de ta bouche citronnelle.
L’ennui s’est jeté du pont des amours,
A son cri résonne ton sourire glamour.
Le cadran de la montre s’est arrêté,
Aragon épanche son poème écrêté
Des aiguilles piquantes flèches de cupidon
Entre mes bras tu sommeilles sous l'édredon.
Aux heures basses,
L’instant où plisse le soleil
Descend une nouvelle lumière nocturne,
J’accroche mes yeux sur l’horizon diffus.
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