Une nuit, comme les autres,
Qui passe et la parole chantée,
Reste sans écho au retour.
Orpheline, paralysée, exilée,
Telle une branche sectionnée,
Se meurt, saigne sang et sève.
Ses feuilles frêles, jaunissent,
Réclament une ultime goutte
Avant de mourir et pourrir.
A la nuit,l’étoile parait suspendue,
Au bout du fil, d’une feuille
Frémissante, tremble et virevolte,
Dans une danse macabre,
Avant de tomber au pied
D’un arbre, las et dénudé.
Comment retrouver une étoile dorée
Au milieu des ors de feuilles jaunes ???
Comment reconnaître océan ou mer,
Sans le bleu sombre de leurs abysses,
Sans le blanc vif de leur écume saline,
Sans le ronronnement vague
Du doux roulis de leurs vagues…???
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