C’est l’hiver …
Les ombres veillent
Dans le vieux cimetière
Sur des âmes perdues
Que l’horizon enterre
Ciel !! que de raisons perdues
Que de mots insensés ?
Et d’histoires vécues !
Infinie sagesse
Demeurant à jamais
Dans l’oubli et l’ivresse
D’une terre gelée
Le temps dépose
Sur chaque figurine
Une lenteur morose
Que les heures assassinent
Fleurs de saisons
Fleurs de tristesse
Glacées dans l’émotion
Dont le cœur n’a de cesse !
La paix s’installe
Errant dans les allées
Que de vieux corbillards
Ont si souvent tracées
Traces de vie
Traces de mort
Deux vieilles ennemies
Luttant à corps à corps
Je franchis le portail
De ce sombre décors
Emportant avec moi
Les doutes et les remords
Défiant la froideur du soir
Dieu !! pourquoi fait-il si noir ?

Arwen24

bonsoir arwen

un poeme sublime et profond de par son sentiment si intense et vrai
un très bel écrit

Bienvenue sur Oasis
mes amities

----------------
.....................................................................................
Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.

Touchée !!!
Merci Lorenzo !

Il n'y a qu'une chose sublime dans tout cela !
C'est que j'ai touché ton coeur, rien de mieux que ça.

Merci à toi pour ce commentaire.

A bientôt.
Arwen24

pour lui

Et mes félicitations pour ton écrit, on y sent ton amour pour ton père entre chaque vers

Arwen, cela m'a profondément touché car ta vision de la mort est vivante et ressemble plus à un pont qu'à une fin.

Merci pour ce partage

----------------
“L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” (Shovnigorath)

une atmosphère un peu glaciale, rendue comme tu sais le faire à merveille

mais on peut aussi y voir ce que l'on vient chercher auprès de ceux qui reposent, de la reflexion, du souvenir, des réponses

ce texte ne doit pas rester dans le noir, il a besoin de lumière

----------------
FPC for ever, FTA avec modération

Une atmosphère que je connais... pour moi même souvent errer en ses allées...

Un grand bravo, pour cet instant poétique...

Isabelle.