MA DEFUNTE AMIE



De ta présence fidèle, ô ma tendre amie,
Me manque le fanal plus que je ne sais dire !
Ton coeur à embrasser joyeusement la vie,
Ton aura si pure, n'est plus qu'un souvenir !

D'affection sans faille, tu m'as illuminée.
Sans jamais me juger, juste présente et forte,
Toujours tu étais là, contre vents et marées,
Repoussant des tracas les humaines cohortes.

Ensemble nous avons fait de si belles choses !
Et lorsque un jour la vie voulut nous séparer,
Nous avons de si loin, su encor nous aimer.

L'ultime fois pourtant, j'ai trouvé porte close.
La Moissonneuse avait fait s'arrêter le temps,
En fauchant sans merci tes radieux printemps.

N.G.

A Marie-Anne