Sais-tu mon tourment d’aimer
Celui de mon désir de toi.
En passion que j’ai essaimée
Sur les plaines d’un émoi.

Le verbe devenant élégant
Pour flirter sur ta peau dorée.
Déposant ce baiser déléguant
L’amour en ton âme adorée.

Te dire que tu es ma dulcinée
Qui chaque journée m’enchante.
Sur la force encore enraciné
M’offrant l’instant ou tu chantes.

De toi je souffre de ce non don
Souffrance si belle ou rode l’encre.
D’un poète endormie d’abandon
Qui en toi devient plaisir qui s’ancre.

Regarde la mer elle chante plaisir.
La vague à tes pieds vient mourir.
Elle est ma missive, elle est à saisir.
Par tes yeux ou je veux sourire.

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