Si vous passez par la clairière
Où j'aime à me promener
Visions de terre, odeurs d'été
Murmure d'une rivière
Nymphes aux cheveux mouillés
Que le soleil vient sécher
Votre main je prendrai
Chemins poussières
A l'ombre de grands chênes
Vous y verrez des Fées
Qui vous donnerons clefs
De leurs vastes domaines
Un chapeau de fleurs
Sur un champs déposé
Leurs robes de couleurs
Sur berges disposées
Le vent qui les enlace
Souffle dans leurs cheveux
Le temps qui se prélasse
Et fige dans leurs yeux
Des mystères qui passent
A la force des cieux
Elles prendront votre taille
Pour que vous soyez deux
Ballade d'un matin
Forêts des amoureux
Une source jaillit
Quand la brume s'éteint
Caressant le miroir
De la verte vallée
Je pose en paradis
Mes pieds dans l'eau sacrée
Elle murmure douceur
Sans rien me demander
Et s'éloigne de peur
Sans l'âme d'un regret.
Les prés ont la tiédeur
Des herbes parfumées
Où j'ai couché mon coeur
Pour mieux m'y reposer
Le pays où j'habite
Est un jardin d'été
Où se cache la vie
Trop bien dissimulée
Se mirent en Dordogne
Des châteaux qui se noient
Dans l'onde vagabonde
Des nymphes qu'on y voit.

Arwen24


pour vos "com's".