Le pays des Ombres.
* Je dédis ce poème à ceux et celles qui cherchent la lumière quand les ombres se sont posées.
Les TAMBOURS que l'on peut entendre dans cette vidéo, sont mes colères, mes révoltes, et bien plus encore. Un coeur de peur qui bat très fort. La flûte passagère, juste des cris dans la nuit. Arwen.
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Je suis l’enfant
Qui cherche la lumière
Astre de la nuit
Etoile passagère
Une lueur de vie
Aux contours éphémères
Si je pleure aujourd'hui
C'est à force de taire
L'innocence trahie
Et les mots pour le faire.
Je suis une atmosphère
Un passé, un vécu
L’émotion d’un hiver
Par le froid retenu
Un gage absolu
Une autre punition
Qui me donna en plus
Des larmes, l’abandon
Les trottoirs sont humides
Quand j’erre la nuit
Dans un désert de vide
Mais ce n’est pas la pluie.
Tant de larmes versées
Tombant dessus mes bottes
Ruissellent au pavé
Que des égouts emportent
L’innocence est un met
Dont raffolent les chiens
Qui mordent, rôdent dans le noir
Lorsque le soir revient
Pourquoi parler de cris ?
Personne n’entend rien
Dans mon cœur si petit
Le diamant s’est éteint
Alors j’ai reconstruit
Un monde irréel
Le démon s’est enfui
Et les anges ont des ailes
Je n’ai plus de chemin
Je ne suis plus de route
Ne reste dans mes mains
Que la peur et le doute
Mon berceau enfantin
Est un lit qui dégoûte
Où les fouets assassins
Claquent dans mon sommeil
Je demande pardon
Même si j’agonise
En maudissant le son
Des coups que l’air attise
J’avance ! Peut-être ?
Mais tenu par l’enfer
Je ne cherche plus l’eau
Au puits qui désaltèrent
Je préfère les mots.
Non ! Je n’ai plus faim
Non ! Je n’ai plus soif
Non ! Je ne veux plus rien
Puisque demain revient
Que ferais-je avec vous
La foudre me retient
Et mon ombre à genoux
Ne cherche plus de mains.
Arwen
16/05/2012
Je vous demande à l'avance, de bien vouloir m'excuser pour le côté sombre aujourd'hui, mais c'est aussi une réalité trop souvent tuée, elle aussi.
La poésie, c'est aussi des mots de "vies". Tu as raison, Grodele, l'écriture permet le dépassement de soi