Le TEMPS.
Si le temps se donnait
Juste un moment de trêve
Pendules arrêtées
Tous carillons éteints
Peut-être verrions nous
Las-bas dessus la grève
Des rêves bien plus beaux
Se dessiner au loin
Mais il coure, il coure
De patiences en chimères
Toujours sûr de sa route
Ne regardant derrière
Il trace des allées
Dans de vieux cimetière
Fier de ce qu'il fait
Sans se soucier d'hier
Il traîne ses godasses
Qu'il enfile au matin
Dans son veston la place
Pour un billet de train
Hall de gare ! Sinistre départ
Le temps se moque du hasard
Il passe, il roule , roule
Il traîne les semaines
Il défie les saisons
Qu'il jette à nos portes
Où baille l'illusion
Des rêves qu'il emporte
Stop !
Ne pas aller plus loin
Il trace les frontières
Nous pousse de sa main
Et il trotte, il trotte
Comme l'enfant qui vient
Qui ne sait aujourd'hui
Ce que sera demain
L'humeur néfaste
Et l'esprit assassin
Il tire, il tue, il trace
Toujours l'arme à la main
Jamais il ne se pose
L'orgueil est son bien
Un Maître qui dispose
De tous esprits humains
Allons au fond des choses
Je lui reste Rebelle
Je n'aime pas "ce Temps"
Ses tempêtes et ses grêles
Je décide ... pour l'instant
Et je n'accorde au temps
Que la valeur
Du temps présent.
Et tant pis s'il n'est pas content, le Temps.
*******************************
Arwen.