Sachez de l'obscur, la lumière
N'éteignez-rien qui soit en nous
Fragile est aux amours premières
Ceux de ma Mère sont à genoux
Prenez ma main elle est ces lignes
À votre coeur suis-je un poème ?
Et à vos yeux en suis-je digne ?
Je signe, Ô combien je vous aime
Je pourrais même oser vos traits
Comme un costume et qu'on décintre
Choisissez l'art même l'abstrait
Quand pour vous je deviendrai peintre
En main gauchère qui travaille
Si fins cousus, mes humbles maux
Sont des sentiers puis un hameau
Où tout de vous est mes entrailles
N'ignorez-rien soyez-en sûre
Et nous rendrons à ces naïfs
Le poison contre l'unitif
Qu'on déposera aux blessures
Sachez enfin l'encre, mon sang
À mon piano, mes doigts, ma tête
Qui à vos violons condescend
Et rime en notes à votre fête.
Je t'aime la madre
ton fils.
----------------
.....................................................................................
Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.